(*) Ce nom d’horloge de la mort est aussi celui donné à la grande vrillette Xestobium rufovillosum (De Geer, 1774) coléoptère Anobiidae. La femelle de Trogium pulsatorium en tapant son abdomen sur un substrat à forte résonnance (feuille de papier en laboratoire,…) est capable d’émettre des sons (coups répétés qui durent parfois jusqu’à une minute) audibles par l’oreille humaine. Ces sons, qui peuvent intrigués (surtout la nuit), rappellent le tic-tac d’une horloge et ont été perçus comme un présage de mort.
Pour des informations plus générales sur ces insectes reportez-vous à la fiche de présentation « Les Psoques (Psocoptera) » où figurent, entre autre, une clé d’identification des genres et des espèces faisant l’objet de nos fiches spécifiques, ainsi que des recommandations pour la lutte.
Les Psoques (nom dérivé du verbe grecque « psochein » qui veut dire broyer, émietter) vivent « in natura » principalement dans la végétation arbustive ou basse, les litières végétales, mais aussi, pour certaines espèces dans les nids d’oiseaux, d’insectes ou de mammifères, plus rarement sous les pierres ou encore dans les grottes sur le guano. Ces insectes sont omnivores et se nourrissent principalement de moisissures, d’algues et de champignons (levures,…) qui se développent sur divers substrats, ces derniers le plus souvent d’origine végétale. Trogium pulsatorium est surtout connue comme une espèce domicole, dans la nature elle n’est commune que dans les régions méridionales où elle vit dans les arbres, dans des litières sèches et aussi dans les nids d’hyménoptères, ces habitats n’étant certainement pas exclusifs.
En général, les psoques, ne sont pas très vifs dans leur déplacement, à l’exception justement de quelques espèces domicoles dont Trogium pulsatorium qui est très actif et coure très rapidement.
Trogium pulsatorium est la seule espèce européenne du genre elle appartient à la famille des Trogiidae dont les représentants possèdent en commun les caractères suivants :
- Antennes composées de plus de 20 articles.
- Insectes totalement aptères ou à ailes rudimentaires (mognons) sans trace de nervures.
- Tarses trimères (c’est-à-dire formés de 3 articles).
Comme il est de règle pour beaucoup d’espèces des denrées, les conditions ambiantes (température et humidité) et la qualité de la nourriture conditionnent considérablement la vitesse de développement des psoques ; la durée du cycle de vie peut ainsi aller de 1 à plusieurs mois.
Les Psocoptères sont des paurométaboles, c’est-à-dire que les larves et les adultes vivent dans les mêmes milieux.